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orang-outan

27 mai 2010

Le goéland

Le goéland

Le vieil homme tourna la tête vers la jeune femme en blanc, joli brin de  fleur se dit-il ,puis il revint à ses pensées, des souvenirs, les siens, ceux de sa jeunesse, de son métier, celui de pêcheur de crabes, quelle ironie du sort ! Il devait se venger, maintenant, le crustacé en dévorant son corps…

Il s’était toujours demandé pourquoi les gens associaient  cette maladie à un animal si inoffensif, mais bon, il est vrai  avec un nom barbare comme brachyura ça fait pas rêver !

Son regard s’attarda sur le vol merveilleux du Goéland jouant au loin avec les vents, frôlant l’écume pour remonter dans les nuages, plongeant dans les rouleaux  à nouveau ; la vie, celle qu’il allait quitter bientôt, les paroles des visiteurs gentils, les mots des ses enfants ou familiers, ses paroles pleines d’espoir de lendemain festif, promesse d’une rémission utopique, tout ça ne le touchait vraiment plus

Il naviguait sur les flots, entre calmants et visites, soins et mots rassurants, une fin de voyage paisible et inquiétante à la fois, sauf que ce dernier parcours, il le ferait seul. Le vieil homme passa une main déjà parcheminée sur sa tête  complètement lisse comme la boule en cuivre à l’avant de sa barque de pêche, ce geste machinal, temps de fois répété ,lorsque   pour remettre sa vieille casquette patinée par le sel et la sueur, sur des mèches blanches comme la plus pure des neiges ,ses doigts forts et noueux ne le faisaient pas souffrir.

Le goéland au loin replongea dans les rouleaux écumants de l’estuaire de la gironde, ce fleuve qu’il avait tant aimé, au loin les carrelets de bois, petits havres de paix lui firent se souvenir d’une de ses rares lectures où il était question de moulins à vent et le héros imaginaire de Cervantès : Don Quichotte, un hidalgo un peu fou et beaucoup rêveur luttait  contre la méchanceté et poursuivait des rêves utopiques…

Lui aussi menait son dernier combat qui n’avait rien d’imaginaire.

La jeune infirmière chargée des soins, remarqua en entrant le visage du patient tourné vers le rivage un sourire accroché à ses lèvres, le vieux pécheur semblait contempler le rivage où, soudainement, le calme revenait comme si une belle âme, naviguer  sur ses eaux ne voulant pas la bercer trop fort.

La jeune femme crut voir, l’espace d’un instant, dans les yeux bleus du vieil homme comme deux ailes blanches, celles d’un …….goéland…

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29 avril 2010

Les peuples d'argile

Les peuples d’argile

Petit enfant doucement meurt de faim, surtout pas de « bruit »…

Mange tes galettes de terre, un peu d’eau et d’argile

Un créateur t’a parait-il créé dans la même matière,

Un Dieu t’a modelé mais t’a fait noir de peau

Un être Suprême qui a oublié un service après vente

De tes terres africaines où tu naquis libre, des hommes sans scrupule

T’ont réduit en esclavage et sur des terres inconnues ont décimé les tiens !

Au prix de ta vie tu as gagné une certaine liberté mais, même là, il a fallu la monnayer.

Dans un pays où, sous tes pieds , la terre a tremblé, des secours sont arrivés

Mais avec eux des affairistes et fous de Dieu, des gourous et autres paltoquets …

La terre s’est dérobée sous toi,  te laissant démuni et dans le désarroi

Des petites gens ont donné pourtant quelque monnaie, mais des plus puissants

Que toi se sont partagés la galette des rois …

27 mars 2010

La burka

Jolie corolle verte qui au gré des vagues telle un nénuphar sur un étang d’un tableau de Monet,le grand peintre, emporté par le ressac, rouleaux et autres éléments déchaînés, d’une mer du même qualificatif, voilà ma Nana se débattant contre les flots dans sa burka verte fluo… 

Bein, oui ! ,Je vous raconte  avant que des petits fûtés, justement à l’affût de blagues racistes, me fassent un procès ; je résume donc : nous nous promenions sur une  plage venteuse des Charentes Maritimes, ma Meuf et moi, quand elle se plaignit soudain d’avoir du sable dans les yeux et une envie de se baigner  nue, dans les rouleaux écumants de  l’atlantique tout proche ,pour ne pas dire à nos pieds et qui joue innocemment avec ses galets et roule délicatement des méduses mortes et autres sacs poubelles sur une mer que certains nostalgiques et rêveurs qualifieront « d’huile »mais qui est en fait du pétrole qu’un bateau et son capitaine indélicat ont eu la gentillesse de venir déposer sur nos plages.

Désolé je m’égare encore et devient facilement bucolique par les temps qui courent …

J’en reviens donc au joli nénuphar vert qui s’éloigne à l’horizon…

Nous avons fait ma Belle et moi l’achat d’une burka  qui lui sied à merveille, la protégeant du sable par l’intermédiaire d’une petite grille au niveau des yeux  et le chic du chic : Elle peut être nue sous son sac poub…Pardon, son vêtement et se sentir libre dans les éléments liquides qui lui chatouilleront la fouf…. Le corps.

La tâche verte s’éloigne avec les vagues et la marée descendante emportant le jolie nénuphar qui peu à peu disparaît à mes yeux mais pour la petite histoire craignant le regard concupiscant de promeneurs indiscrets et la complicité d’un vent coquin qui aurait dévoilé les charmes de ma Belle, j’avais pris soin, de lester le vêtement de dix kilos de plomb dans l’ourlet.

Oui que voulez vous, je suis taquin, et j’aime bien jouer des tours, je suis resté jeune, quoi !!!

13 février 2010

Une journée ensemble

Une journée ensemble, ou la fête d’un con...

Un petit lever matinal comme nous nous les faisons, tranquille, un quatorze février, je crois, je ne sais plus, des trous de mémoire, sûrement, il y a des dates comme ça que tu as appris à zapper de ta mémoire, la fête des je ne sais plus quoi, moi, vous savez les dates...

Bon, j’arrête mes conneries, autrement, sinon, vous allez encore vous disperser !

Un peu comme des petits lapinos question neurones, si, si, et ça me fait plaisir de vous le dire...

Chers et très très Chères membres (ses) et membres (dressés)

Pour digérer nos agapes orgiaques, la main dans la main, une petite marche s’imposait !!
Nous fûmes émerveillés de voir une mouche bien grasse, genre mouche à mer... quoi !
< un lecteur qui passe sur le site et qui décide de porter plainte contre le singe, Monsieur le directeur ou trice, Le sieur Orang raconte des histoires,  mais le con ne finit  jamais.

Bon encore un frustré quoi !!

Bon je reprends à partir de la mouche à M…., ok ?

Donc, la « musca domestiqua » < la mouche a mer... > pour les  fainéants qui ne lisent pas le dico, des fois…, comme moi...

Ma belle et moi, par les chemins vicinaux et autres sentiers bourbeux, allions d’un cœur léger faire comme la sale bête mentionnée plus haut : "hé oui il faut suivre piting"!

Quoi !
Je vous ai pas dit ce quelle faisait
Bon plus tard, ok !

Elle s’embourbait une autre mouche voilà !!
Comme moi en se moment et ma tite meuf dans un chemin bordé de pins d’un bord de mer, qui sentent bon les fleurs sauvages et la rosée, la beauté et la gaité, l’envie et la vie, je vous le dis, un jour de galère quoi !!

La mer devant nous, souvenir de jeunesse et de bonheur quand une main dans la mienne vient me dire, "j’aime quand tu viens m’écrire tes mots" …

Bref un jour de fête de je ne sais plus qui, un jour comme les autres, un jour où il y a des gens qui se disent des trucs et des machins pour se rendre intéressants auprès de leur copine ou ! copin

Un jour où des fois il pleut...
Des fois il fait soleil...
Même que des fois...
J’ai cru voir un arc-en-ciel...

Mais des jours futurs et pleins d’orages...

J’écrirai avec moins de rage...

Les instants étranges d’un cœur de Pierre...

Qui se remet à battre, tout fier...

Ce jour où…, la mémoire me revient doucement, à petits pas bien sûr, doucement aussi !
Attends !!
Attends !!
Voilà, je me souviens,
C’est pas la Saint-Valentin aujourd’hui ?

4 février 2010

Les quatre saisons d'un gastéropode

Les quatre saisons d'un gastéropode


L'hiver
Tu te gèles les spermatos et même des fois les zoides, obligé de te dépioter popol à la pince a épiler, la bête s'est endormie, le missile à tête chercheuse s'est transformé en gastéropode sans coquille, une limace , que quand tu fais un ti pipi, tu as un gland caché sous dix huit centimètres de peau toute flapie, le temps que tu démaillotes le petit, tu t'éparpilles dans les toilettes, du sol au plafond, enfin bref l' hiver n'est pas juste casse couille, mais aussi empêcheur de pisser droit...


Le printemps
L
es odeurs, peut-être les tites meufs, sûrement même, le gastéropode se déploie, fait le beau dans le calbute, se fait remarquer en faisant son cirque, il plante le chapiteau en permanence. Même un travelo pas rasé d'une semaine l' inspire, toujours à l'affût d'un endroit chaud et humide...

La sève de saison lui monte à la tête du haut, pour ensuite redescendre à la tête du bas en circuit fermé quoi !! Un clébard collé à une clébarde l'inspire, il  devient poète, <<accepteriez vous chère amie que je vous déguste le frifri ? Non laissez faire le string je vais vous en débarrasser, attendez mamie que je remette mes quenottes en fibre de verre , quoi vous avez quatre vingts douze ans et alors !! quand on aime on ne compte pas>>

L'été
La limace devient cobra prêt à cracher son venin, les tites gueuses le savent bien, va y que je te fais rôtir les miches sur la playa, cinq minutes coté pile et autant coté face, le regard en tringle a rideaux semble te dire <<prend moi grand fou>>, toi comme un con tu creuses un trou dans le sable pour pouvoir te coucher à plat ventre et mater tranquillos, qu'a un moment donneé tu te disperses dans le sable humide avec des petits cris, sous les yeux moqueurs du passant qui passe et de la fille qui pouffe de rire...... Saaaaaaaaaalope vas !


L'automne

Piting!! Le temps de se réveiller, la bête se meurt doucement, se recroqueville dans le kangourou, se fait discrète, baisse la tête, même pas eu le temps de se gaver de tis clitos pour supporter un hibernage, pas une jolie frifri à déguster, juste des souvenirs de petits pistils de joufflues bien rebondies, de petits seins qui tiennent dans les mains avec des petits bouts dressés et durs 

Piting !! Je baise quand moi ?

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3 février 2010

Le tiroir

Le Tiroir
Un vieux meuble tout vermoulu laissé là, à l’abandon, dans un grenier avec pour seul décor des toiles d’araignées savamment tissées, un tiroir sans clé où une vieille poignée en bronze pend, inutile ; des souvenirs gisent épars sur un fond de planche de noisetier désasjusté par le temps.
Une lettre d’Amour à l’encre délavée, un petit cœur qui semble pleurer des larmes bleues, coincé entre les planches de bois, petite fleur séchée qui n’en finit pas de mourir comme mes souvenirs qui s’estompent...
Dans ce vieux coffre bancal comme mes amours disparues, petit triangle de dentelle oublié là par une Belle, coffre-fort à souvenirs, je peux maintenant, le cœur en paix, ranger mes regrets ; il est temps pour moi de me refaire des souvenirs et d’ouvrir un autre tiroir secret où je vais pouvoir entasser des mots non écrits que ma Belle Amie me murmure souvent...

2 février 2010

L'arche des nantis...

L’arche des nantis...

Ils vont finir par nous avoir avec leurs  "conneries pandémiques", nous foutre les flubes, nous lobotomiser le peu de neurones qui nous reste, nous scléroser la pensée, nous atrophier le bulbe rachidien,  les sots !
Je parle de "seuss" qui veulent être les califes à la place du calife, les  "Bilderberg's" et autres grands connards qui croient que la planète est à eux, "leur chose", les grand manitous, les grands décideurs, les patrons richissimes de multi-nationales du médoc  et autres saloperies…
Les géants du pétrole, de la finance, qui spéculent avec nos retraites et nos vies : ils ont décidé, les morfales, de faire disparaître les trois-quart de la population mondiale par des plans aussi tordus que leurs imaginations malsaines…

Ces frustrés du chibre trouvent leur plaisir dans la manipulation tordue des petites gens : ils sont au pouvoir et éjaculent en permanence des idées morbides pour les autres : les sados masochistes de la puissance ne prennent leur panard qu’en faisant appliquer des lois qui servent leurs intérêts  malsains, provoquent des conflits ou les soutiennent !
Ils votent des lois qui les amnistient, s’auto-congratulent, s’augmentent quand le petit peuple souffre…
Bref, tout est bénéf pour les pourris de ce monde !

Voici le temps pour les nantis de construire leur arche...
Choisissez messieurs-dames qui aura votre faveur, une espèce de chaque saloperie seulement, S.V.P... :
Une pute et son banquier, orgasme assuré en pensant à tous les clients qu’il a mis sur le trottoir...
Un assureur qui ne rembourse pas prétextant que la porte de l’appartement n’avait pas les trois points de sécurité sur la porte, alors que le cabrioleur est passé par la fenêtre... et paffff ! tien, touai !
La libido d’un énarque mis à l’épreuve de ne pouvoir installer une caméra de surveillance dans les chiottes pour mater les culs de ses "cons de citoyens et hyènes"...
Certains robocops ( pas tous heureusement) qui "pévètent" ( en Français dans le texte ) connement sous la pression de leur super-rieur rachitique..., qui se servent de leur gomme à effacer les sourires communément appelés "tonfas"..., il faut bien se défouler quand on passe la nuit à s’astiquer le manche parce que bonbonne ne correspond plus à ses critères  de beauté…
L’arche se remplit doucement des profiteurs, la pourriture s’infiltre sournoisement.
Ils se trucident entre eux, se vilipendent par les couilles, se font faux-frères après avoir été faux-culs, larves avant de devenir cloportes, les lobbyistes vendeurs de mort, les politicards vendeurs de promesses apportées avec vous dans votre arche, une compagne en acier trempé, semeuse de chagrin ;  empalez-vous dessus pour une jouissance extrême, un feu d’artifesses monstrueux, une éjaculation morbide sur une planète bleue que vous avez détruite, oui vous, pas les autres, car il est trop facile de rejeter les fautes sur ceux qui n’ont aucun pouvoir décisionnel !
Bien sûr, me direz-vous, on peut toujours faire valoir notre désapprobation, une petite manif cela ne dérange personne, surtout quand elle est infiltrée par des provocateurs (en civil), mais ça n’existe pas, nous sommes en démocratie, non ?

Alors les magouilleurs de tous poils, l’arche est-elle prête, l’or et les biftons sont-ils à l’abri ?
Embarquement immédiat, un prince une princesse, un enculeur avec sa mouche, un baron de la finance avec son minet pour contrôler ses bourses, un président avec sa guitariste, un premier ministre qui laisse massacrer gentiment des enfants et des femmes mais qui veut que l’on reconnaisse l’holocauste sous peine d’être taxé d’antisémite, un extrémiste religieux qui place une bombe pour faire entendre sa voix et en faire taire d’autres, z’êtes prêt ?
Un petit ouvrier en plus, non ?
Pas de place dites-vous !
Un agriculteur S.V.P., non plus ?
Un petit pêcheur peut-être, eux qui vous ont nourris tout ce temps, non ?
Z’allez être obligés d’aller au charbon comme des grands, le ministre de la culture corrigera ses fautes tout seul, celui de la pêche prendra son poisson, fini les conflits, celui de l’environnement dépolluera la mer, ramassera les ordures avec ses petites menottes..., vous allez rester seuls comme des grands, plus de basse classe pour vous pourrir la vie !
Enfin entre-vous, z’aller pouvoir vous reproduire entre-vous, créer une nouvelle race d’élus entre-vous..., d’autres en rêvent, vous, vous allez le faire.

Bon pour ce qui est du nouveau vaccin que vous avez l’intention de nous proposer, je vous laisse ma dose, je vais me fumer un petit pétard et prendre un coup de gros rouge…
 

1 février 2010

Les larme du soleil

Les larmes du soleil

Devant tant de bonheur, tant de grandeur, immensément belle, elle rugit comme un fauve et vient mourir  à mes pieds comme pour me faire revivre.
Je suis là dit-elle, n’aie  pas peur de la vie comme tu n’as pas peur de la mort, laisse moi prendre soin de toi, regarde moi dans le bleu de mon écume, y vois-tu : le noir de l’abîme ? une sombre pensée ? une mélancolie passagère ?
Viens te noyer dans mes flots de tendresse, mes vagues d’émotions ne sont que pour toi.
Passe sur mes rivages, gentil vagabond,foule de tes pieds nus le sable de mon corps et de tes yeux tristes sortiront alors des larmes de soleil.

Brumes denses que déchire, par endroit, le soleil qui vient prendre un bain de midi, miroir de nuages, sur toi, viennent se mirer les flots bleus d’une beauté limpide.
Ecume violente, vagues sauvages, quand ton corps liquide caresse mon chagrin, tes douceurs soudaines sur ma peau en fièvre, tes lèvres comme un écrin, ma blessure ancienne se referme.

Là où les souvenirs trépassent, vieilles  godasses et jean's troués, ma vie dans tes flots bleus, le flux et le reflux, langue liquide, sur toi navigue mon corps, dans tes brumes vaporeuses comme un bouquet , habits de nacre, chaussures d'écume, tu fais de ma vie un océan limpide.

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